BIODÉCHETS :
de l’OR vert dans vos poubelles !
Donnez du SENS à vos COLLECTIVITÉS au-delà de ce que vous pouvez imaginer !
Bernadette Dufour, consultante en stratégie de gestion des biodéchets et en autonomie alimentaire dans les Hautes-Alpes
Qui sommes-nous ?
L’intention de COHÉRENCE PERMACULTURE est de développer une AUTONOMIE ALIMENTAIRE à partir des BIO DECHETS et de créer des TIERS-LIEUX autour des zones de bio compostage.
Elle s’adresse aux personnes, aux familles, aux petites communautés de villages, quartiers, écoles, collèges, lycées, EHPAD, centres de vacances... à toutes les entités à taille humaine.
Dans les systèmes naturels, la notion de déchets n’existe pas. Il s’agit de cycles de transformation ininterrompus, plus ou moins longs, liés ou non aux saisons et aux climats.
Qu'est-ce qu'un tiers-lieu ?
- Un espace de regroupement plaisant et informel en dehors du lieu de travail
- Un espace de rencontre et de partage, de coopération, d’activités collectives innovantes soutenues par des collectifs citoyens engagés
- Une mutualisation d’espaces et de compétences permettant une synergie dans la résolution d’enjeux fondamentaux telle l' AUTONOMIE ALIMENTAIRE, l'isolement, la présence aux ainés, ...
- Un espace de création d’écosystèmes durables dans toutes les dimensions humaines, des solutions économiques novatrices par le développement de l’autonomie sous toutes ses formes à l'échelle locale
Si le phénomène a débuté dans les grandes villes, il est maintenant répandu dans les quartiers de banlieues, les moyennes et petites villes.
Pourquoi mettre en place des tiers-lieux dans vos collectivités ?
Avec la production de produits dérivés du pétrole et de l’industrie métallurgique, objets de consommation non ou peu biodégradables, l’industrialisation a interrompu les cycles naturels de transformation.
Le développement des cités, le ramassage des déchets, ont coupé les humains de la réalité cyclique élémentaire qui favorise la vie.
La restauration des cycles naturels inclus les étapes de naissance, croissance, dégénérescence, mort, décomposition, assimilation, nutrition, germination...
L’industrie agro-alimentaire a artificialisé une partie des étapes, ce qui nous déconnecte du réel.
Le traitement des bio déchets par les habitants eux-mêmes, permet une re connexion à ces cycles qui régénèrent le sol d’où émane toute nourriture. Cette re découverte de notre relation à la terre nourricière et des gestes qui nous rendent autonome dans nos ressources alimentaires est à la base de notre sécurité.
Pour créer un projet à taille humaine, le critère de discernement est la distance du consommateur au lieu de compostage.
Les déplacements doivent pouvoir se faire à pieds ou à vélo. Les bénéfices reçus, toutes catégories confondues, doivent être ressentis supérieurs à l’énergie dépensée.
L’obligation légale de bio compostage est une occasion appropriée de retrouver le lien à la terre, en même temps que restaurer le lien social. Ces liens permettent de satisfaire les besoins humains fondamentaux : besoins physiologiques d’alimentation, respiration, sommeil... besoins de sécurité, d’amour, d’estime de soi et d’accomplissement.
De véritables lieux de rencontres
Les lieux de bio compostage peuvent devenir rapidement des lieux de rencontre qui produisent de la joie et de l’entraide, une sécurité de groupe, une nouvelle dynamique pour une population de village ou de quartier qui construit des contacts humains directs, chaleureux, amicaux autour d’un tas de biodéchets hyper fertiles, en transformation immédiate pour redonner la vie.
Lorsque chaque personne y trouve un regain d’énergie et de vitalité, un neurobiologiste vous parlerait de la production d’hormones de plaisir, d’endorphines.
L’atmosphère y est festive, gratifiante et produit de multiples compensations : terreau pour le jardin, échanges de savoirs, échanges de services, mutualisation d’objets, jardin collectif ou le travail se fait en synergie, montrant un résultat très visible, provoquant l’attrait des passants, permettant d’intégrer toutes les énergies et tous les rythmes de travail, très peu couteux (voire sans aucun frais) pour les collectivités locales.
Un tel projet redonne de l’autonomie, développe la créativité, l’ingéniosité, améliore la santé physique et mentale. La production maraichère peut être gérée soit par l’ensemble des participants, soit par un maraicher voisin avec qui se fait la collaboration en échange de paniers de fruits et légumes.
Un élevage peut y être intégré, avec produits laitiers, viandes, œufs, tonte de certains espaces municipaux en éco pâturage, etc.
Une sylviculture également avec une rotation pâturage/culture/arboriculture, intégrant éventuellement du vignoble et l’élevage de poulets en plein air à l’aide d’un « tracteur à poule ».
Ceci permet le développement de l’autonomie alimentaire et d’emplois locaux, ainsi qu’une activité accrue dans un espace sécure.
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